Thierry Larose
Taxes et frais de service inclus
Style musical
Chanson
Provenance
Quebec
Un concert de Thierry Larose en est un généreux, pluriel, galvanisant, où la seule brèche est en fait un atout : il n’y a pas de quatrième mur. Sa chanson sensible et élastique, propulsée par des élans rock vectoriels, nous porte du lacrymal à l’exaltation : de la pop pour une jeunesse qui veut vivre des émotions autant neuves que nécessaires. Épaulé de CAO (Blesse, Zen Bamboo) à la batterie, Alexandre Martel (Anatole, Apophis) à la guitare, Sam Beaulé (Gazoline) à la basse et Lou-Adriane Cassidy (elle-même) à la guitare et aux choeurs, il se déploie autant dans des clubs périphériques suintants que dans un Club Soda rempli de gens, de communion et de moments de grâce. Les concerts lui permettent d’augmenter chaque aspect de ses pièces dans une courbe dramatique bien pesée de vagues dynamiques - tout en laissant de la place au public pour entonner, parce que, comme on disait, il n’y en a pas, de quatrième mur : ce show-là nous appartient, à chaque fois. Il est charmant, Thierry Larose, et il ne souhaite humblement qu’une chose : qu’au sortir du spectacle, on sente que quelque chose a changé, un peu.
Blesse - Première partie
Nouvel allant de Léo Leblanc, Charles-Antoine Olivier (alias CAO) et Xavier Touikan (tous trois ex-Zen Bamboo), Blesse est une réponse chimique, un affranchissement émancipé, un élan créatif cherchant le neuf par le syncrétique. Le trio façonne une pop idiosyncrasique, plurielle, abrasive et surtout catchy s’inspirant notamment de Porches, My Bloody Valentine et Indochine et des mouvances hyperpop et bedroom pop dans une relation de confiance totale où les faux-pas n’existent (presque) pas et où l’évolution se fait par en avant. Le groupe devient le groupe qu’il veut être à chaque pièce, les voix principales s’alternent, tout se renouvelle. Ça part, pour rarement revenir au point de départ - un départ qui veut conserver l’énergie du départ longtemps, pour découvrir toujours, sans finalité annoncée. La seule contrainte, c’est de ne pas être constamment maximaliste - ça, c’est le bout pas facile.
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EFFET RASSEMBLEUR
Réunis pour briser l'isolement
Assister à un spectacle a un effet sur la vie d'une personne seule. BLEUFEU remet dorénavant 0,50$ par billet vendu à des organismes locaux qui oeuvrent pour briser l'isolement.