Après un an et demi d’existence, DVTR aura définitivement brassé la scène punk canadienne, cumulant les critiques élogieuses, les spectacles survoltés, les best-of de fin d’années et autres prix de lèche-bottes avec son premier EP « BONJOUR ». Quelque part entre les B-52s et Jay Reatard, le duo saccageur et son attitude imprévisible sur scène brise toutes les barrières de la langue, après des concerts partout dans le monde, du Mexique au Japon. DVTR c’est court, incisif, ça répète, ça répète, ça répète; le seul moyen que le message passe un peu. Vasectomie pour tous, ACAB, zeitgeist, etcetera, etcetera.

Chou – Première partie

Comme le légume, ou comme une foule qui hue? Un peu des deux.

Quatuor crucifère enraciné dans le terreau hochelagais, Chou pousse de travers — un punk à feuilles larges, nourri d’humour incisif, de riffs polissons et de jus d’amplis non pasteurisé. Cultivé par les jardiniers-en-chef Charles Laplante et Bruno Bouchard, bientôt rejoints par la belliqueuse fée-brute Bichou (Gabrielle Oltra) et le tonitruant bassiste-condimentaire Patch (Patrick Chagnon), le groupe fait lever les scènes à coups de chansons qui fermentent longtemps avant la première bouchée.

Deux albums, un EP de reprises, et toujours pas flétris : Chou est bruyant, grinçant, et prêt à vous botter le potager.

//

EFFET RASSEMBLEUR
Réunis pour briser l'isolement

Assister à un spectacle a un effet sur la vie d'une personne seule. BLEUFEU remet 0,50$ par billet vendu à des organismes locaux qui oeuvrent pour briser l'isolement.